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Comment fonctionne la machine judiciaire en France ? En lisant la presse sur fonctionnement de la justice en Italie on a une réponse. C'est similaire chez nous sauf que (chez nous) aucun juge n'ose dénoncer les dérives des confrères ! C'est donc pire.

Voir aussi le cas OUTREAU ou des magistrats considèrent le peuple comme du bétail sans importance. Ce n'est pas des réformes comme celle de l'instruction qui règleront le problème.
Pour faciliter ma spoliation, dans mon affaire, beaucoup de juges ont préféré protéger les policiers ripoux en relation avec la franc-maçonnerie ! ! On appelle cela des magistrats corrompus au sens du code Pénal.

Source : Le monde du 7 décembre 2008 (Texte recpié ci-dessous)
... dessaisi d'une part de son travail au profit d'un autre procureur. Un moyen, selon lui, d'empêcher certains recoupements... garde des sceaux, a déclaré : « Nous vivons l'implosion d'un système, d'un ordre, qui non seulement s'est transformé en pouvoir, mais qui prétend n'avoir aucune limite. »

ITALIE DÉTOURNEMENT DE SUBVENTIONS EUROPÉENNES
Une « guerre des toges » déchire les juges italiens sur fond d'enquête anti
corruption

ROME CORRESPONDANT
Même lui n'y comprend rien. Giorgio Napolitano, président de la République italienne, n'a pas hésité, en qualité de garant des institutions, à demander aux magistrats de Catanzaro (Calabre) et de Salerne (Campanie) « toutes les informations sur une situation sans précédent ».

Mercredi 3 décembre, le parquet du tribunal de Salerne a ordonné une perquisition à son homologue de Catanzaro. Dès le lendemain, les magistrats de Catanzaro ouvraient une enquête sur six de leurs collègues de Salerne. Le tout avec l'aide des carabiniers...

Cette « guerre des toges », comme l'a surnommée la presse, remonte au mois de janvier. A cette époque, le procureur de Catanzaro, Luigi di Magistris, qui enquête sur le détournement de 800 millions d'euros de fonds européens pour l'environnement, est déplacé à Naples à la demande de ses supérieurs et du ministre de la justice de l'époque, Clemente Mastella.

Motif : violation du secret de l'instruction.
Dans son enquête, l'ancien procureur de Catanzaro a fait apparaître, à l'aide d'écoutes téléphoniques, des liens entre des entrepreneurs locaux, des politiques de gauche comme de droite, des juges, des loges maçonniques, un mouvement ecclésiastique, l'ex-ministre de la justice lui-même, et jusqu'à l'ancien président du conseil Romano Prodi et certains proches.

Déplacé à Naples, M. de Magistris porte plainte au tribunal de Salerne. Conséquence inattendue, les juges de Campanie prennent fait et cause pour le magistrat et soupçonnent les juges de Basilicate d'avoir cherché à porter atteinte

à la réputation de leur collègue pour l'écarter d'une enquête dont il fallait gêner le développement.

M. de Magistris eut ainsi la surprise de constater que les perquisitions qu'il avait ordonnées en mai 2005 avait été éventées, permettant aux suspects de mettre à l'abri ce qu'ils pouvaient détenir de compromettant. Deux ans plus tard, il était dessaisi d'une part de son travail au profit d'un autre procureur. Un moyen, selon lui, d'empêcher certains recoupements.

Cette affaire pourrait être une occasion rêvée pour M. Berlusconi de rogner, comme il le souhaite depuis longtemps, le pouvoir des

juges . Il compte réformer la composition du Conseil supérieur de la magistrature – dont le vice-président, ancien président du Sénat, est également cité dans l'enquête de M. de Magistris – et restreindre l'usage des écoutes téléphoniques.

Dans ce contexte de cannibalisme judiciaire et de suspicion généralisée, Angiolino Alfano, garde des sceaux, a déclaré : « Nous vivons l'implosion d'un système, d'un ordre, qui non seulement s'est transformé en pouvoir, mais qui prétend n'avoir aucune limite. » Il a invité le centre gauche à voter au plus vite la réforme de la justice.

PHILIPPE RIDET