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Dérapent dans le département 14 : ju-ges huissiers notaires mandataires avocats po-li-ciers et sur le reste de la France
(Du même département le Calvados un médecin Laurent BELLANGER a fait des faux certificats médicaux pour la protection de ripoux qui avaient des antennes sur la côte d'Azur ) et la juge Natalie MALARDEL a validé à Grenoble la dépossession de M FORNEY - Jugés ?

Source : Un magistrat révoqué pour actes pédophiles Publié le 07-02-2006 à 18h16

Philippe Chenet-Bresteau, ancien juge pour enfants, a été révoqué par le Conseil supérieur de la magistrature pour avoir commis des actes pédophiles.

Philippe Chenet-Bresteau a été révoqué pour pédophilie par une décision du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) siégeant en instance disciplinaire. L'ancien juge pour enfants avait été condamné en novembre 2005 pour des agressions sexuelles sur des mineurs de douze et treize ans en 1994 alors qu'il était directeur d'une colonie de vacances à Carteret (Manche). La cour d'appel de Caen (Calvados) lui avait infligé un an de prison avec sursis. Philippe Chenet-Bresteau a toujours nié ces faits.

Des faits antérieurs
Ces actes condamnés sur le plan pénal s'ajoutent à d'autres agissements, que le magistrat a reconnu, commis notamment lorsqu'il était juge pour enfants à Tours (Indre-et-Loire) entre 1989 et 1991. Surpris à plusieurs reprises par le personnel du tribunal alors qu'il sortait avec un adolescent de la salle des archives ou face à un enfant qui se revêtait, il n'a jamais été poursuivi pour ses faits, sa hiérarchie lui ayant simplement suggéré de demander sa mutation.
"A la suite de ces événements, M. Chenet a (...) été incité par le premier président de la cour d'appel d'Orléans à solliciter une mutation qu'il a formalisée par lettre", raconte le CSM.
Il n'y a pas eu à l'époque de poursuites pénales. Parti d'abord en poste à Créteil (Val-de-Marne), le juge n'a été suspendu de ses fonctions qu'une dizaine d'années plus tard, à la suite de sa mise en examen dans l'affaire du camp de vacances.
A l'audience, la semaine dernière, le magistrat a nié catégoriquement les faits. Il peut faire appel de sa révocation devant le Conseil d'Etat.

"Attentatoires à la dignité et la moralité des mineurs

Ces actes "sont violemment attentatoires à la dignité et à la moralité des mineurs confiés à sa juridiction et caractérisent des manquements à l'honneur et à la dignité du magistrat", a déclaré le CSM dans ses attendus.
Le CSM a donc retenu qu'il était "avéré que M. Chenet-Bresteau a de manière répétée abusé de l'autorité de ses fonctions pour s'isoler avec des mineurs soumis à sa juridiction et les contraindre de ses dévêtir devant lui". Et que malgré les faits de l'été 1994, "il a continué à rechercher la proximité des mineurs en dirigeant d'autres centres pendant ses congés".
Des faits qui "caractérisent des manquements graves et habituels à l'honneur et à la dignité du magistrat", d'autant qu'il a "refusé de prendre conscience de la perversité de ses pratiques et d'en mesurer tant la gravité que les conséquences sur les jeunes victimes".
Philippe Chenet conservera néanmoins ses droits à une pension de retraite de la magistrature, a décidé le CSM.