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Dérives dans le département 75 j-u-g-e-s--s-s-s- s- s   huissiers man-da-taires no-tai-res     a-v-o-c- a - t - s - s- s - s - s  - s           com-mis-saire  p - o - l - i - c - i - e - r - s  et sur le reste de la France (dans le 92)

Sanction ! Attendons la suite.
Tant que les sanctions resteront dérisoires, et, que les juges se contenteront de rendre des jugements pour la forme, cela continuera. Dans ces affaires politico-financières mafieuses, le peuple continuera d'être dépouillé par le biais des impôts détournés et autres trafics. Il faut que les biens détournés dans ces affaires retournent dans les caisses de l'État en remontant 60 ans en arrière, et, en récupérant les biens détournés sur la descendance qui en a profité.
Au lieu de cela, les copains amnistient, c'est à dire encouragent. Cherchez l'erreur. Ils ont raison, le peuple laisse faire. La crise des pays dit développés, n'est que l'extension de ces dérives.

Une publication de http://menilmontant.numeriblog.fr/mon_weblog/2008/10/une-lue-parisie.html

Rédigé le 31/10/2008 à 15h22

Une élue parisienne en garde à vue

Le Parisien a annoncé hier matin le placement en garde à vue de Mireille Flam, adjointe au maire du 11e arrondissement , chargée des Finances et de l'Etat spécial, dans le cadre d'une enquête sur l'attribution de deux marchés de collecte des déchets en 2005. Etrangement, ce placement en garde à vue intervient une semaine après la levée du secret-défense sur certaines affaires par le ministre de la Défense. Mireille Flam n'est autre que l'épouse de Gilbert Flam , magistrat actuellement au parquet de Paris, mais autrefois détaché à la DGSE, victime d'un étrange accident de la circulation , et ayant enquêté sur le supposé compte japonais de Jacques Chirac.

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La plainte avec constitution de partie civile date d'avril 2006. En 2007, les élections n'étaient que présidentielle et législatives. Ce n'est qu'en mars 2008 qu'avaient lieu les municipales. et que Mireille Flam ne faisait plus partie des adjoints de Bertrand Delanoë. Les premiers actes judiciaires sur le terrain ont eu lieu en juin 2008. Trop tard ou trop tôt ? A minima étrange, car des actes en rapport avec l'époux de Mireille Flam venaient d'être faits, et pas des moindres
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Ce n'est pas la première fois qu'une telle coïncidence judiciaire a lieu, concernant Mme Flam. Et il y a tout lieu de s'interroger. Le 4 juin, venu spécialement de Tahiti, le juge Redonnet avait effectué deux perquisitions , au domicile de Jacques Chirac et au siège de La Piscine (boulevard Morland, dans le 20e) . Il enquêtait notamment sur la disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud (dit JPK), qui avait enquêté en Polynésie sur ce fameux « compte japonais » alimenté via une société polynésienne. Et ce fut la porte ouverte à la déclassification de certains documents . Mais, à peine le juge Redonnet était-il rentré en Polynésie qu'une enquête parisienne (visant Mireille Flam) commençait . Enfin, diraient certains, déjà, peut-on remarquer. La justice avait laissé passer du temps, certes, comme souvent, mais s'était étrangement précipitée à un moment quelque peu étrange. D'autant qu'il était reproché à Mme Flam (sous la première mandature Delanoë, alors qu'elle était l'une des adjointes au maire) , du « favoritisme » et de la « corruption passive et corruption active » et que, au lieu d'effectuer des perquisition dans ses trois bureaux de l'époque (la commission d'appel d'offres qui attribue les marchés de la Ville de Paris et du département, la Fédération nationale des Sociétés d'économie mixte, la Mairie du 11e arrondissement) , les enquêteurs étaient allés à la mairie du 11e et. au domicile des époux Flam . Une façon (peu habile ) de voir ce que le magistrat pouvait éventuellement avoir à son domicile du 11e.

Hier matin, donc, Mireille Flam, a été placée en garde à vue jeudi matin à la Brigade de répression de la délinquance économique ( BRDE , plus connue sous le nom du « Château des rentiers », du nom de la rue du 13e arrondissement où elle se trouve) , dans le cadre d'enquêtes sur l'attribution de marchés de gestion des déchets de la ville de Paris ; ce que son avocat a confirmé.

Il a en sus précisé que Mme Flam était entendue par les policiers pour ses anciennes fonctions (en 2005 notamment) de présidente de la commission d'appel d'offre, confirmant l'information du Parisien en ligne d'hier midi.

La juge parisienne Sylvia Legendre enquête depuis juin 2006 sur les conditions d'attribution en 2005 d'un marché de gestion de déchetteries et de collecte des encombrants de la ville.

Vitesse étonnante pour une affaire politico-judiciaire.

« Ma cliente et moi-même sommes extrêmement sereins. La justice n'aura aucun mal à démontrer que Mme Flam a parfaitement respecté les règles légales d'attribution des marchés publics » , a expliqué à l'AFP Me Thomas Maïer, avocat de Mme Flam.

En avril 2006, une plainte avec constitution de partie civile avait été déposée par l'entreprise parisienne d'enlèvement et de services (Epes), qui s'estimait lésée que l'entreprise Derichebourg ait été choisie pour l'un des lots qu'elle contrôlait depuis. 1996 (sous la mandature Tiberi) . A la suite d'un appel d'offre, Paris avait en effet retenu en décembre 2005 deux sociétés, Epes et Derichebourg, pour se partager le marché de gestion des déchets, découpé en deux lots.

« La société Epes attributaire du lot A pour 12 millions d'euros a porté plainte (...) au motif qu'elle n'avait pas obtenu également le deuxième lot pour 8 millions d'euros » , avait expliqué la mairie de Paris dans un communiqué. En clair : l'entreprise la « mieux-disante » n'avait pas été choisie pour tout.

« Sur le lot 1, l'écart des prix proposés par les deux sociétés était tel que l'offre d'Epes, mieux disante, devait être manifestement retenue. En revanche sur le lot 2, l'écart de prix était très faible, la prise en considération de critères environnementaux et techniques a conduit à l'attribution à la société Derichebourg » , avait-on précisé à la Ville. La municipalité soulignait en outre que la commission d'appel d'offre avait attribué ces deux marchés « en toute transparence » , « après de longs débats publics auxquels ont participé des membres de la majorité et de l'opposition », et « qu'aucune société ne saurait prétendre à une position de monopole de fait sur la gestion de quelque marché de la ville que ce soit » .

L'ombre de l'assassinat de JPK ?

Reste maintenant à savoir si le prochain rebondissement tahitien aura des répercussions parisiennes. Dans « Tahiti-Pacifique Magazine n° 210 » (octobre 2008) , on peut lire de la bouche de Gaston Flosse , ami personnel de Jacques Chirac et réélu sénateur (non inscrit)  : « Au moment de prendre l'avion pour Paris, le sénateur Flosse a été interviewé par RFO et questionné au sujet des perquisitions que les policiers de la Direction nationale des investigation financières avaient effectués à son domicile et à son bureau au siège du Tahoera'a. Réponse du sénateur : « Quel rapport avec l'assassinat de JPK." ? » ( lire ici sous l'intertitre « Lapsus ?? » ) .

Si, pour Gaston Flosse, JPK a été assassiné en décembre 1997, ce commentaire signé par un certain "micheloni" (lire son rôle présumé dans l'Affaire JPK en cliquant ici ) prend tout son sens.

Car, dans ce sujet, je n'avais glissé que quelques détails de plus que mes confrères ! Dont le nom de l'un de ses subordonnés de sa période tahitienne.

F. A.