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Les réseaux, les relations et les barrages illégaux en justice
L'égalité des droits ! Beaucoup de magistrats ont oublié ce principe de 1789 ! Pourquoi ? La seule solution : dénoncer, se regrouper et agir ensemble.
Le 6 avril, à l'audience de M Gaubert Pierre (qui n'a pas souhaité notre intervention) étaient représentés
le collectif justice déni, avocats citoyens, comités de salut public cours d'appel, et les associations Adevi, Anvedj, Ddrh, Syndicat des justiciables de France. (Décision : envoi groupé de dossiers devant la Cour pénale internationale - Les textes)

Mon bref résumé de cette audience pour compléter le point de vue de La Provence ci-dessous

° Le tribunal reproche le collage de 20.000 affiches a proximité du palais de justice de Marseille citant nominativement des magistrats avec l'indication de véreux et corrompus (comme moi).
° M GAUBERT et son avocate ont expliqué que le père ne voyait plus ses enfants depuis trois ans et demi, que les droits du père n'étaient pas respectés, qu'il ne pouvait attendre 50 ans des décisions de justice inappliquées malgré ses actions devant le JAF, malgré ses plaintes pour non présentation d'enfant au procureur et à la gendarmerie de Digne. Avant de coller ses affiches, M GAUBERT a déjà effectué un an de prison ferme pour avoir proféré des menaces à l'encontre de ceux qui n'ont pas répondu à ses demandes pour revoir sa fille. Exposant très bien sa situation, il demande à la juge que doit-il faire pour revoir sa fille : retourner en prison, faire des procédures pendant 50 ans, continuer de coller des affiches ?
° Tel un rouleau compresseur aveugle, le procureur a requis trois mois ferme et trois mois ferme supplémentaire en demandant la révocation du sursis.
° Face à la détermination de M GAUBERT pour revoir sa fille, Mme la juge a insisté pour que celui-ci utilise les voies des recours en justice malgré la répétition du mot "dysfonctionnement". Elle a prononcé (seulement) une condamnation pécuniaire de 800 € et savait bien que M GAUBERT a raison. Les exemples ne manquent pas.

Je pense que le tribunal a compris qu'il s'exposait, en cas d'appel de M GAUBERT, aux témoignages des associations présentes (Un précédent à Grenoble). Le risque était de voir déballer la longue liste des magistrats corrompus qui ont bénéficiés d'une quasi impunité en laissant un cortège de victimes déprimés, suicidées ou encore dans les actions (30 ans après) pour obtenir réparations de dérives judiciaires.

Publication : le mercredi 25 février 2009 à 10H26
http://www.laprovence.com/articles/2009/02/25/739752-A-la-une-Arrete-pour-avoir-jete-le-discredit-sur-la-justice.php

La PROVENCE.com
Arrêté pour avoir jeté le discrédit sur la justice

Un homme de 50 ans interpellé pour avoir diffusé un tract incendiaire

En ces temps d'anonymat revendiqué et de fuite en avant permanente, voilà un homme, au moins, qui a eu du courage.

Le courage de sa folie sans doute. Celle qui conduit tout droit en correctionnelle, sans passer par la case deuxième chance. Pierre, 50 ans, a donc eu l'inconscience, le week-end dernier, de s'en prendre à ses juges, d'en nommer quelques-uns et de signer un vilain tract en forme de diatribe. "Des magistrats véreux et corrompus à Digne, Aix et Marseille" : ainsi débute le fruit de ses véhémences. Les juges y sont pêle-mêle accusés de "dissimuler leurs magouilles" , tandis que ses enfants seraient "séquestrés" dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pierre, licencié en lettres - sauf en lettres d'affection envers la magistrature -, un ex-cuisinier aujourd'hui sans emploi, affirme avoir été privé de l'autorité parentale et du droit le plus élémentaire de voir ses deux filles de 13 et 16 ans.

Pour le faire savoir, il n'a trouvé que la mauvaise idée de disperser dans les rues de Marseille quelque 2000 tracts de sa production personnelle ainsi rédigée, jusqu'à l'instant où il a été interpellé vendredi sur le cours Pierre-Puget, à deux pas d'un palais de justice tout retourné.

Le reliquat de ses divagations l'a conduit dans les geôles de l'Évêché pour un séjour habituel de 48 h, garde à vue oblige, puis devant le tribunal correctionnel qui s'apprêtait lundi soir à le juger en comparution immédiate.

Pour son avocate, Me Anne-Sophie Grardel, Pierre, domicilié à Saint-Antoine (15 e ), est tout sauf un idiot.

"C'est un homme qui souffre, glisse son conseil. On n'a pas pris le temps jusque-là de l'écouter. Il mérite quand même qu'à un moment donné, on entende sa voix . Il n'avance ni caché ni masqué. Son cri est un cri de désespoir."

Et Pierre est donc persuadé que la justice lui en veut, qu'elle lui a fait un mauvais sort. "Quand sa femme ne lui présente pas les enfants, il ne se passe rien. Quand il refuse de les lui remettre et qu'il prévient la police,

il se retrouve au trou!" insiste Me Grardel. Du coup, le pauvre homme s'est retrouvé poursuivi pour "discrédit porté à l'institution judiciaire" , elle qui, depuis Outreau, n'avait pas vraiment besoin de cela.

Le procureur n'a pas contesté chez cet homme une manière de "désespoir", mais il a requis le mandat de dépôt. Me Grardel a obtenu le renvoi du procès sur le fond au 6 avril, mais surtout la libération de Pierre, qui a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer au commissariat et bien sûr de cesser son commerce épistolaire incendiaire. Sur les bancs des parties civiles, il n'y avait personne, sinon la justice outragée, un peu juge et partie quand même.

Par Denis Trossero dtrossero@laprovence-presse.fr