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 POURQUOI CETTE CHEMINEE est HABILLEE COMME SAPIN DE NOËL ?
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Grenoble : trois pères divorcés retranchés sur une cheminée

Publié le 06.07.2013

Trois pères divorcés sont perchés depuis vendredi minuit en haut d'une cheminée d'une usine de chauffage près de Grenoble (Isère), réclamant des avancées dans leurs dossiers de garde d'enfants après des séparations difficiles.

Venus «avec de l'eau, des affaires de rechange et de quoi tenir un certain temps», les trois pères ont grimpé les escaliers, escaladé une porte cadenassée et «fait un peu d'acrobatie» pour atteindre la cheminée de la Compagnie de chauffage de Grenoble, située à Eybens, a expliqué l'un d'eux, Frédéric Foroughi.  

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«Ils sont montés avec chacun trois sacs de victuailles et notamment beaucoup d'eau vu la chaleur annoncée», a expliqué samedi matin Youcef Ouateli membre de l'association Père-enfant-mère, venu soutenir les trois pères au pied de la tour.  

Au sommet de cette cheminée cylindrique de plus de 70 mètres de haut, les trois pères ont déployé cinq banderoles difficilement lisibles, proclamant notamment «l'égalité parentale pour nos enfants, cessez de bafouer nos droits de pères» ou encore «nous aimons nos enfants, nous avons besoin d'eux et eux aussi». L'usine située dans une zone industrielle, presque déserte samedi matin, était sous la surveillance de deux gendarmes.

Agé de 27 ans, Frédéric Foroughi avait déjà conduit une action semblable fin juin sur une tour, à Forbach (Moselle), et en mai au sommet de la cathédrale d'Orléans. Il a été rejoint dans son action par deux autres pères de famille dont l'un affirme n'avoir pas vu ses enfants pendant plus de six mois.  

Ces initiatives de «pères perchés» pour attirer l'attention sur des problèmes de garde d'enfant ou droit de visite, se sont multipliées ces derniers mois depuis l'action médiatisée d'un père à Nantes en février.  

VIDEO. Quatre pères retranchés dans la cathédrale d'Orléans


VIDEO. Nantes : le père séparé descend de sa grue en février

Leparisien.fr avec A




Trois pères en haut d'une cheminée d'usine pour obtenir la garde de leurs enfants

Le Monde.fr avec AFP | 06.07.2013 à 05h07 . Mis à jour le 08.07.2013 à 09h03

Trois pères divorcés sont montés dans la nuit de vendredi 5 juillet en haut d'une cheminée de l'usine de chauffage de Villeneuve de la Compagnie, à Eybens, près de Grenoble , pour obtenir des avancées dans leurs dossiers de garde d'enfants. Venus "avec de l'eau, des affaires de rechange et de quoi tenir un certain temps" , ils ont escaladé une porte cadenassée et "fait un peu d'acrobaties" pour atteindre le sommet, a expliqué l'un d'eux, Frédéric Foroughi.

Là, ils ont déployé cinq banderoles proclamant notamment "l'égalité parentale pour nos enfants, cessez de bafouer nos droits de pères" ou encore "nous aimons nos enfants, nous avons besoin d'eux et eux aussi" .

Agé de 27 ans, Frédéric Foroughi avait déjà mené une action semblable à la fin de juin sur une tour de Forbach (Moselle) et en mai en haut de la cathédrale d'Orléans . Cet ancien assistant maternel, résidant dans le Territoire de Belfort , réclame la "garde officielle de ses enfants" après que leur mère, dont il a divorcé en 2011 fut partie s'installer en Alsace tandis qu'il bénéficiait jusqu'alors d'une garde alternée.

Il est accompagné de Rod van Haute, un technicien en fibre optique de 44 ans demeurant à Grenoble, père de trois enfants, divorcé en 2009 et dont l'ex-épouse s'est installée aux Etats-Unis, il y a quinze jours avec son nouveau mari. Ce père, qui bénéficiait d'un droit de visite toutes les deux semaines et la moitié des vacances scolaires, affirme n'avoir pas vu ses enfants pendant plus de six mois. Il réclame d' "être reçu par le procureur de la République ou un député" . Ils ont été rejoints par un troisième père, René Fourney .

Trois pères divorcés retranchés sur une cheminée à Grenoble Publié le 07/07/2013 à 08:03 | 15
famille

Les trois pères se sont munis de victuailles avant d'investir la cheminée d'une usine de chauffage près de Grenoble. / Photo PQR.

Trois pères divorcés sont retranchés depuis vendredi minuit en haut de la cheminée d'une usine de chauffage près de Grenoble. Ils ont grimpé jusque-là pour réclamer des avancées dans leurs dossiers de garde d'enfants après des séparations difficiles.

Ils ne sont pas venus les mains vides, au contraire, ils ont apporté «de l'eau, des affaires de rechange et de quoi tenir un certain temps», raconte l'un deux, Frédéric Foroughi. Il explique qu'ils ont «fait un peu d'acrobatie» pour arriver là, les trois pères ont en effet grimpé les escaliers et escaladé une porte cadenassée pour atteindre la cheminée de la Compagnie de chauffage de Grenoble, située à Eybens.

«Ils sont montés avec chacun trois sacs de victuailles et notamment beaucoup d'eau vu la chaleur annoncée», a expliqué hier matin Youcef Ouateli, membre de l'association Père-enfant-mère, venu soutenir les trois hommes au pied de la tour.

Il faut arrêter de violer le droit des pères

Au sommet de cette cheminée cylindrique de plus de soixante-dix mètres de haut, les trois kamikazes ont déployé cinq banderoles difficilement lisibles, proclamant notamment : «l'égalité parentale pour nos enfants, cessez de bafouer nos droits de pères», ou encore : «nous aimons nos enfants, nous avons besoin d'eux et eux aussi». Hormis la présence de deux gendarmes en mission de surveillance, l'usine située dans une zone industrielle était presque déserte hier matin.

Frédéric Foroughi, 27 ans, n'en est pas à sa première opération coup de poing. Il avait déjà conduit une action semblable fin juin sur une tour, à Forbach, en Moselle, et au sommet de la cathédrale d'Orléans au mois de mai. Cet ancien assistant maternel, reconverti en animateur de loisirs dans le Territoire de Belfort, réclame la «garde officielle de ses enfants» après que leur mère, dont il a divorcé en 2011, soit partie s'installer en Alsace, alors qu'il bénéficiait jusqu'alors d'une garde alternée.

A ses côtés, Rod Van Haute, un technicien en fibre optique de 44 ans demeurant à Grenoble. Père de trois enfants et divorcé depuis 2009, il déplore que son ex-épouse soit partie s'installer aux Etats-Unis, il y a quinze jours, avec son nouveau mari. Ce père qui bénéficiait d'un droit de visite toutes les deux semaines et la moitié des vacances scolaires, affirme n'avoir pas vu ses enfants pendant plus de six mois. Et de poursuivre : «On ne s'est pas fixé de limites, si on ne nous écoute pas on ne bougera pas. Il faut arrêter de violer le droit des pères, nous demandons une justice équitable et le droit de voir nos enfants. En outre, il réclame «d'être reçu par le procureur de la République ou un député». Un troisième père a décidé de les rejoindre, René Forney, créateur du site internet «trafic justice», où il dénonce «les rouages mafieux de toutes les institutions françaises».

Depuis vendredi, trois pères de famille divorcés grenoblois sont à nouveau perchés, en haut d'une cheminée cette fois, afin de faire avancer leurs dossiers de garde d'enfants. Un geste désespéré qui se répand en France depuis l'été dernier.

Le Printemps des papas

Dès l'été dernier, de nombreux pères souhaitant faire valoir leurs droits parentaux ont opté pour une méthode radicale en occupant plusieurs jours des grues. Serge Charnay, le plus connu d'entre eux, s'est distingué l'été dernier en passant plusieurs nuits sur une grue, à Nantes. Il a remis cela en février dernier en restant perché 4 jours sur sa grue, afin de dénoncer l'injustice des gardes trop souvent accordées, selon lui, aux femmes séparées ou divorcées. Père de deux bébés de 14 et 29 mois, Nicolas Moreno a vite rejoint la lutte de Serge. Même s'il a aussi escaladé une grue, c'est surtout sur la Toile qu'il milite car «tous les moyens sont bons».

La Dépêche du Midi

 


Le Dauphiné Libéré du 8 juillet 2013, journal local publiera deux jours après les journaux nationaux
pour cacher les dérives de la justice locale (Et sans les noms)




BFMTV Grenoble: un père en colère sur une cheminée depuis deux mois

René Forney, un père divorcé perché depuis deux mois sur une cheminée d'usine de chauffage près de Grenoble, n'entend pas redescendre tant qu'il n'aura pas obtenu satisfaction, a-t-on appris jeudi auprès de ses sympathisants et de la gendarmerie

E.B. avec AFP Le 05/09/2013 à 19:53
Mis à jour le 05/09/2013 à 20:16 René Forney est perché sur une grue depuis deux mois. (Jean-Pierre Clatot - AFP)
René Forney est perché sur une grue depuis deux mois. (Jean-Pierre Clatot - AFP)

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René Forney, un père divorcé perché depuis deux mois sur une cheminée d'usine de chauffage près de Grenoble, n'entend pas redescendre tant qu'il n'aura pas obtenu satisfaction, a-t-on appris jeudi auprès de ses sympathisants et de la gendarmerie.

"Cela fait deux mois qu'il est perché. Le moral est bon, c'est un homme très résolu, très déterminé", a indiqué Philippe Veysset, porte-parole du collectif "La Grue Jaune", qui communique avec René Forney par téléphone.

René. Forney était monté sur cette cheminée de 70 mètres de haut à Eybens avec deux autres pères en colère , le 6 juillet dernier. Ses compagnons, qui entendaient faire valoir leurs

 
Les Antennes de Grenoble

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10 et 11 janvier 2014 -Justice du 21 ème Siècle - Palais de l'UNESCO - 2000 participants pour la réforme de la justice, mais
sans la société civile pratiquement pas réprésentée, et, où ma présence était donc une exception.
Retour à la page principale pour écouter les deux interventions de René FORNEY et celles des autres intervenants : Magistrats,
policiers, greffiers, avocats, bâtonniers...