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Faut-il s'étonner que des policiers utilisent la garde à vue comme le moyen du petit chef dictateur ?
A qui cela profite-t-il de laisser des magistrats corrompus ou aveugles et des policiers truands, en laissant prospérer un affairisme type mafieux en assurant l'impunité ?
Moi-même, j'ai cumulé 150 heures d'ABUS de GARDE à VUE
en rétorsion pour avoir dénoncé un réseau mafieux de policiers Grenoblois dont certains de la Police Interrégionale de Lyon.

Extraits du Monde Magazine du 28 novembre 2009 - Pages 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37    Hélas il y a pire en toute impunité, ces truands ont oublié qu"ils sont au service de la population

VERLEINE PINOT
54 ans, conseillère principale d'éducation, Saint-Germain-en-Laye (Yvelines)
LE 31 MARS 2009, ELLE PREND SA VOITURE ET VA AVEC SA FILLE FAIRE DES COURSES EN CENTRE-VILLE...

 

LE PHOTOGRAPHE

Ayant appris par un article du Monde qu'en 2008,1% de la population française

a été placée en garde à vue,

Patrick Artinian, 49 ans, a voulu mettre des visages sur ces statistiques. Au printemps dernier, il a commencé à recueillir, à leur domicile, les témoignages de personnes ayant subi cette mesure de façon abusive. Contributeur régulier au Monde, à VSD et à L'Equipe, Patrick Artinian a débuté sa carrière en 1985 pour le quotidien Libération.

«UN POLICIER M'A ARRÊTÉE et m'a dressé une contravention pour un refus de priorité, que j'ai contesté. Comme il ne voulait rien savoir, je lui ai dit que je comptais me rendre au commissariat pour régler ce problème. Je me suis alors retrouvée plaquée contre la voiture et son collègue, qui discutait avec ma fille, s'est jeté sur moi, me tordant violemment le bras. Je hurlais de douleur, ma fille criait : 'Arrêtez, vous allez lui casser le bras !" Il m'a lâchée lorsqu'il a entendu mon bras craquer puis m'a menottée et jetée dans la voiture de police, direction le commissariat de Saint-Germain. Delà, ils m'ont emmenée à l'hôpital où un médecin a constaté des contusions au poignet et une entorse au coude. De retour au commissariat, une policière m'a très gentiment fait entrer dans une cellule, m'a demandé de me déshabiller et m'a signifié ma garde à vue. J'ai protesté : "Mais vous n'avez pas le droit, je n'ai rien fait !" Elle m'a répondu : "Si vous ne le faites pas de gré, vous le ferez de force." J'ai été prise d'un malaise. Ils m'ont ramenée à l'hôpital où j'ai passé la nuit, encadrée par deux policiers. Le lendemain matin, au commissariat, un policier a voulu me faire signer un procès-verbal de garde à vue pour outrage et rébellion. J'ai contesté et il a hurlé : "Fini les régimes de faveur, les menottes et en cellule !" C'était un cauchemar, j'étais effondrée. A un moment donné, j'ai supplié une policière de mon âge de me laisser aller aux toilettes mais elle m'a répondu : "Vous allez tenir:" J'implorais : 'Je suis prête à signer le PV de garde à vue si vous me laissez aller aux toilettes." En vain. Il a fallu que deux jeunes, dans la cellule d'à côté, se mettent à rapper : "Laisse ta mère aller pisser, laisse ta mère aller pisser", sans arrêt, pour que les policiers, lassés, me permettent enfin d'aller aux toilettes.

En fin d'après midi, j'ai été à nouveau entendue et je suis sortie vers 19 heures.

Je suis poursuivie pour outrage à agents. Et j'ai porté plainte pour violences aggravées : mon médecin m'a prescrit plus de huit jours d'arrêt de travail. »