C O M I T É  de   S A L U T   P U B L I C -
(Affaire similaire à voir)

Visiblement, dans quelle dictature vivons-nous ? Qui abuse de ses pouvoirs pour enlever des enfants ?
(Une publication par TOP Alerte) Texte recopié ci-dessous

 



 

SOCIAL ET JUSTICE
Présumé coupable

François BRE, 58 ans, a deux filles, Clémence et Sandrine, issues d'une première union. Professeur des écoles, né d'un père ingénieur et d'une mère secrétaire, il a grandi dans une fratrie de quatre enfants. En 1999, après un divorce classique, François Bré met le cap sur le Vietnam où il rencontre Thy Thuy. Il tombe immédiatement amoureux de cette jolie jeune fille de vingt ans. Deux mois plus tard, il lui propose de partager sa vie en France. Issue d'une famille modeste, Thy Thuy vit dans des conditions difficiles, elle rêve de vivre différemment, d'un ailleurs plus lumineux. Elle accepte avec enthousiasme la proposition de François. Ils se marient en 2002 et de leur union naissent trois enfants : Maïna, 7 ans, Madeleine, 6 ans et Maxime, 4 ans.
En 2003, la vie de François et de sa femme basculent brutalement en enfer. Chagrin et désarroi s'emparent de leur quotidien. François est accusé d'abus sexuels sur sa fille, Maïna, âgée seulement de huit mois. Madeleine a 15 mois, Maxime n'est pas encore là.
Accusé d'abus sexuels sur sa fille de huit mois, Maïna, François Bré et sa femme Thy Thuy sont brutalement séparés de leurs deux filles placés en famille d'accueil

Christelle LECLERCQ : Pourquoi vos deux filles ont-elles été placées par l'ASE (Action Sociale de l'Enfance) ?
François BRE : Les deux maternités successives de Madeleine et Maïna ont été très fatigantes pour ma femme. Thy huy avait allaité Madeleine quinze mois et Maïna huit mois. Elle était éreintée et il s'est ajouté un drame de cette période de fatigue intense. Le frère de ma femme qui habite au Vietnam a eu un accident de moto. Thy huy était bouleversée. C'était d'autant plus dur que 20 000 km la sépare de sa famille. Elle a éprouvé le besoin de les rejoindre pour les soutenir. Nous avons décidé d'un commun accord qu'elle s'absente quinze jours. En raison de sa grande fatigue, nous avions plusieurs fois demandé un soutien à l'assistante sociale. Elle nous a proposé un placement provisoire des filles dans une famille d'accueil pendant l'absence de leur maman. Nous avons accepté après avoir rencontré la famille d'accueil.

L. : Pourquoi n'avoir pas tout simplement gardé vos les avec vous ?
B. : C'est Thy Thuy qui les lavait, les habillait, les endormait. Elles étaient très proches de leur maman qui les a nourries longtemps au sein. Moi je les changeais. Je jouais avec elles, je les promenais. A ce moment là, je ne me sentais pas prêt à assumer le quotidien classique.
L. : Que s'est-il passé quand Thy Thuy est revenue du Vietnam, pourquoi ne vous a-t-on pas rendu vos filles ?
B. : Nous avons été convoqués devant le Juge des enfants où j'ai été accusé d'abus sexuels sur Maïna.
L. : Qui a porté ces accusations ?
B. : La nounou.
L. Maïna n'avait que huit mois !
B. : Oui. La nounou l'avait mise sur le pot et Maïna s'est plainte que cela la piquait.
L. : Maïna a-t-elle été auditionnée par des officiers de police judiciaire ?
B. : Oui mais son audition qui aurait légalement dû être filmée comme c'est le cas pour une mineure, ne l'a pas été. La caméra ne marchait pas.
L.: Que dit le rapport d'audition ?
B. : L'officier a montré à Maïna une affiche de Rugby San accrochée au mur en lui demandant : « Qu'est-ce qu'il y a entre les jambes ? Maïna a répondu « zizi ». Elle a ensuite dit quatre autres MOTS : « Bobo ; minou ; bâton rouge ; pique. »
L'épouse de François Bré avec laquelle il vit depuis 10 ans, lui est solidaire. Elle explique au Juge des enfants qu'à la crèche de Maïna quand un enfant a un petit

 
problème urinaire qui pique, on lui met du mercurochrome sur l'irritation avec un coton tige. L'enfant voit approcher cette tige avec le bout en coton rouge de mercurochrome et dit : « bàton rouge pique. » Une explication qui semble logique mais le juge des enfants ne tiendra pas compte de cette explication, alors que pendant les 14 jours d'absence de sa mère, Maïna a vu son père uniquement en droit de visite au domicile parental et en présence d'un tiers. Deux experts seront mandatés. Le premier, le Docteur WOERTH détecte une très légère rougeur vulvaire, le deuxième au périnée ! Les deux experts ne sont pas d'accord. Nous savons aujourd'hui que la séparation parentale, le changement d'environnement et de référents parentaux entraînent chez un bébé du stress et un sentiment d'abandon qui a pu provoquer chez Maïna une petite infection urinaire. Le départ de Thy Thuy au Vietnam entraînait de surcroît chez Maïna un sevrage de l'allaitement. Les services sociaux, éducatifs et les magistrats n'ont pas tenu compte de ces éléments. Le placement provisoire de Madeleine et Maïna est devenu un placement à long terme. Six ans que les petites filles grandissent dans une famille d'accueil. En 2004, le lieu du placement des enfants sera tenu s secret. La raison évoquée dans la note de situation du Conseil Général du Cantal, est le comportement trop expansif voire inquisiteur de François Bré vis-à-vis de la famille d'accueil où sont placées les fillettes. Ne peut-on pas comprendre les réactions d'un père qui se trouve accusé puis condamné à six mois de prison avec sursis alors qu'il a toujours crié son innocence, que sa femme est restée à ses côtés et qu'aucun élément concret n'appuie réellement cette condamnation. S'agit-il d'une bavure, d'erreur judiciaire ou tout simplement de la volonté de personnalités prêtes à lui nuire qui utiliseraient leur influence ? François Bré lors d'une élection avec 5,45 % des voix a mis le Maire d'Aurillac en ballotage ! On peut également s'étonner des raisons qui ont conduit le Juge d'instruction a ne jamais diligenter une enquête quant au passé de François Bré en milieu scolaire ? Des milliers d'enfants sont pourtant passés dans ses classes sans qu'on lui reproche d'indélicatesses. Jamais la moindre suspicion d'abus sexuels n'a été évoquée par ses élèves, leurs parents ou ses collègues. On peut se poser la question :
« Qui dérange François Bré ? »
 

L'incohérence des Institutions sociales et judiciaires
C.L : François Bré , dans un premier temps, de septembre 2004 jusqu'à fin juillet 2005 ,seule Th y Thuy, avait un droit de visite des enfants, la PMI, commenl le viviez-vous ?
F.B. : Douloureusement. J'aime mes filles, si elles étaient malades et en avaient besoin, je leur donnerais mon rein, mon cœur, ma vie.
C.L. : Quand avez-vous revu vos filles ?
F.B. : A la naissance de Maxime, le 25 juillet 2005, Maïna et Madeleine ont eu le droit d'aller à la maternité voir leur maman. J'étais à son chevet et les retrouvailles furent très émouvantes. Maïna est tout de suite venue sur mes genoux pour me faire un câlin. On m'accuse du pire sur ma fille mais il n'y a pas de victime d'abus sexuels. Par contre toute ma famille est victime des décisions de justi ce que l'on nous fait subir depuis 2003. Nous voyons nos filles une fois par semaine le mardi matin, pendant une heure, 60 petites minutes dans un lieu médiatisé avec une éducatrice. Nous sommes confrontés à des interdic tions multiples, pas le droit d'apporter des cadeaux, pas le droit de leur écrire, de téléphoner. Nous devons jouer un rôle celui de parents heureux et faire attention au moindre mot qui pourrait déplaire à l'éducatrice. Quand les deux petites hurlaient, ne voulant pas être séparés de nous, à aucun moment il n'y a eu une cellule psychologique. On a laissé ma femme mourir de chagrin. Toutes ces années, j'ai essayé de la consoler mais elle ne croit plus à la justi ce française. Elle s'est repliée sur elle-même et refuse de communiquer, cloîtrant sa peine à la maison. Ils ont détruits tous ses efforts d'insertion.
C.L. : Comme se comporte la nouvelle nounou ?
F.B. : Eliane est une brave femme et les filles sont dans une famille aimante qui s'en occupe d'une manière responsable comme de vrais parents. Elles ont trouvé un deuxième foyer.

Nous avons des enfants adorables qui ont des résultats scolaires stupéfiants. Maxime a quatre ans, sa maman l'a allaité trois ans et demi. C'est un petit garçon adorable et brillant. Notre mélange culturel est une vraie richesse pour lui, il communique facilement. C'est triste de le voir gran dir séparé de ses sœurs. Heureusement ils vont être réunis deux mois avec leur mère pour aller voir leur Papy et leur Mamy au Vietnam. Deux mois de liberté où ils vont retrouver toute leur grande tribu. Une immense bouffée d'oxygène pour Thy Thuy. Là bas, elle est reconnue com-
 

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