Des ORGANISATIONS CRIMINELLES dans la POLICE et la JUSTICE s'étendent et des magistrats réagissent en 2024
Accueil  L'avis d'un témoin Grenoble, Lyon, Lilles, Nice, Perpignan, Paris, même abus de pouvoir, même quasi-impunité de l'affairisme crapuleux de policiers, juges, avocats...

Pour des intérêts de réseaux, de corporation, de business, certains responsables de la sécurité des biens et des personnes pillent et poussent aux crimes ! Ils ont le pouvoir de tout étouffer.

Voir recopie " ... corruption de basse intensité » de fonctionnaires de police ou de justice, a estimé le procureur de la République... "






















www.victime-ripou.net : Ce type de corruption révélé par René FORNEY (En représailles : 14 mois en prison ...)
https://www.20minutes.fr/societe/4079774-20240305-marseille-corruption-basse-intensite-narcos-nouveau-fleau-justice

Actualité Société Marseille : La « corruption de basse intensité » des narcos, nouveau fléau de la justice

Trafic de drogue La commission d'enquête parlementaire sur le narcotrafic en France a auditionné le procureur de la République de Marseille et deux magistrates de la Jirs, avant de s'y rendre en fin de semaine
A Marseille, les magistrats font face à une « corruption de basse intensité » de fonctionnaires de police ou de justice, a estimé le procureur de la République Nicolas Bessone. (Illustration)- N. Tucat / AFP / AFP Alexandre Vella Publié le 05/03/2024 à 18h37

L'essentiel
Initiée en novembre dernier, la commission d'enquête parlementaire sur le narcotrafic en France a auditionné ce mardi la direction judiciaire de Marseille.

  • Les magistrats ont fait remonter aux parlementaires la problématique de la corruption de basse intensité, dans la police ou la justice, source de fuites et de nullités de procédures.
  • « Il faut être clair : la bataille est perdue », a déclaré à ce propos le procureur Nicolas Bessone.

Face aux parlementaires de la commission d'enquête sur le narcotrafic en France, Isabelle Couderc, est allée droit au but : « Je crains que nous ne soyons en train de perdre la guerre contre les trafiquants à Marseille. »
La juge d'instruction du pôle criminalité organisée de la Jirs de Marseille était auditionnée ce mardi après-midi à Paris aux côtés de Nicolas Bessone, le procureur de la République de la ville, Isabelle Fort, procureure adjointe chargée du pôle criminalité organisée, et Olivier Leurent, le président du tribunal judiciaire. L'occasion pour la direction judiciaire marseillaise de dresser un tableau bien sombre du narcotrafic à Marseille, « une narcoville, mais de loin pas que ça », a toutefois conclu Olivier Leurent.

La corruption met à mal les procédures

Pendant près de deux heures, les magistrats marseillais ont ainsi pu détailler toutes les problématiques auxquels ils sont confrontés dans leur lutte contre les trafics de drogue qui gangrènent la deuxième ville de France et engorgent la juridiction avec actuellement 499 dossiers Jirs (juridictions interrégionales spécialisées) relatifs à la criminalité organisée en traitement.
Et parmi ces obstacles, le sujet de la «  corruption de basse intensité » est intervenu à plusieurs reprises. « Une fois que nous avons réussi à monter un dossier, il faut ensuite se protéger des fuites, se protéger de toute cette corruption inondée par l'argent du narcotrafic et qui met à mal nos procédures », a expliqué Isabelle Fort, procureure adjointe au pôle criminalité organisée.
Le procureur Nicolas Bessone a ensuite développé, indiquant aux parlementaires : « Sur cette corruption de basse intensité, il faut être clair : la bataille est perdue. […] On commence à avoir de plus en plus de problèmes de corruption de fonctionnaires de police. »

Une centaine de requêtes en nullité pendantes

Et cette corruption ne se limiterait pas à la PJ. « Il y a en effet des cabinets qui seraient sujets à beaucoup d'annulations de procédures. Cela peut être de l'incompétence, ou de la corruption. Et nous avons actuellement deux enquêtes en cours à Marseille sur des fonctionnaires de greffe suspectés de renseigner des membres du crime organisé », a précisé Nicolas Bessone qui rappelle que « chaque personne a son prix et que les moyens de ces organisations sont quasiment infinis ».
Même lorsque les dossiers n'ont pas fuité ou qu'un motif de nullité n'y a pas été volontairement glissé contre des billets, les narcos parviennent parfois à recouvrer leur liberté par la grâce du manque de moyen de la juridiction. « Nous avons actuellement une centaine de requêtes en nullité pendantes. […] En effet, si un juge d'instruction n'a pas convoqué une mise en examen du détenu dans les quatre mois, ce qui au regard de notre charge de nos cabinets, il est impossible de remplir cet impératif, [la défense] peut saisir immédiatement la chambre d'instruction d'une demande de remise en liberté », a plaidé Isabelle Couderc, déplorant largement un « manque de moyens humains ».

Durcir les outils juridiques

Les magistrats n'ont toutefois pas conclu leur audition sans donner aux parlementaires quelques clefs souhaitées pour améliorer leur action. Au rayon de ces propositions, la création d'un « régime pénitentiaire spécifique » et « très dur » pour ne pas mêler les narcotrafiquants au reste de la population carcérale.
Nicolas Bessone a également appelé de ses vœux la constitution de cours d'assises spéciales, comme celle sur le terrorisme de Paris. L'introduction « d'un statut de repenti », sur le modèle italien, en allant peut-être plus loin pour protéger les informateurs, qui selon le droit actuel ne peuvent pas être directement impliqués dans les trafics, ce qui n'aide pas à obtenir de bonnes infos, a également été évoquée. De même que « des confiscations immédiates des biens et dé corrélées des saisies ».
L'enjeu de cette commission d'enquête parlementaire, une première en France initiée en novembre dernier, est d'aider les législateurs à mieux comprendre la première économie souterraine du pays. Elle est attendue pour un déplacement de terrain à Marseille ce jeudi et vendredi , avant la remise d'un rapport qui interviendra avant le 8 mai.

Tous les commentaires
Commentaire de FORNEY. il y a 42 minutes
J'en suis à deux décennies de publications sur internet de la corruption de nos institutions. Les magistrats savent et beaucoup d'entre eux ont trouvé comme représailles ma mise en détention 6 puis 8 mois plus six mois de bracelet électronique et j'en passe car des policiers se sont rendus complices pour cacher les dérives. trafic-justice est devenu une véritable encyclopédie de tous ces corrompus nommés. La directrice de l'IGPN une ancienne magistrate bien informée par nos dossiers a aussi bien identifié cette corruption qui gangrène nos institutions. on espère tous des véritables sanctions à la place de la complaisance.

Commentaire de janie jones. il y a 2 jours
Marseille, Ciudad juarez, tijuana..
meme combat

Commentaire de janie jones. il y a 2 jours
ca explique pourquoi il ya bcp d homicide a marseille, et peu d'enquêtes..

Commentaire de comptable. il y a 3 jours
Si c'est pas les politicards qui magouillent c'est la police, et bien avec ça on n'est bien lotis.

Commentaire de yannick25. il y a 4 jours
Comme d'habitude, un train de retard sur les réalités de terrain. Le gouvernement va attendre une situation de guerre civile pour un semblant d'action. Et continue à ne rien faire en amont pour empêcher l'implantation de dealers en masse et de traficants en tout genre. M. Macron détruit le pays à vitesse grand V.

Commentaire de pascalou83500.il y a 4 jours

ça fait seulement un peu plus de 2 ans que j'affirme que le Tribunal Judiciaire de Marseille est incompétent, et que son Président, Olivier LEURENT, qui a été Directeur de l'école Nationale de la Magistrature, a délivré en procédure officielle une Loi erronée pour conforter son hypothèse fantaisiste sur les prises de date fantômes de Me Anne-Laure ROUSSET....

Commentaire de Couics. il y a 4 jours
Ils ont dit quelque chose sur les consommateurs? Car c'est grâce à eux, et leur nombreuses années de conso qu'on a autant de trafic
Avec à la clef des cas sociaux incapables de bosser et névrosés...

  • Réponse de Gh0stwr1t3r. il y a 3 jours
    Vous qui ne voulez pas que les consommateurs achètent dans des boutiques légales ne venez pas vous plaindre après qu'ils aillent voir les autres vendeurs. S'en tendre le bâton pour se faire battre.
    Et puis surtout les dealers ne voulant pas d'une légalisation cela vous fait un point commun avec eux.
    Le trafic entrainant avec lui la corruption. édité

Commentaire de marcjoskin. il y a 4 jours
c'est dit "On commence à avoir de plus en plus de problèmes de corruption de fonctionnaires de police."

  • Réponse de yannick25. il y a 4 jours
    Parce qu' on y embauche n'importe qui...Et à Marseille et désormais ailleurs, il y en a un paquet.

Commentaire de Avisquipasse. il y a 4 jours
Le laxisme et le pas de vague de la macronie est trop visible ...

Commentaire de Le chat.il y a 4 jours
Surement pas que Marseille ...

Commentaire de lecteur_71ff12bff002580f8a6d64. il y a 4 jours
De la corruption à Marseille?

Commentaire de pascalou83500. il y a 4 jours
trop facile d'accuser le Greffe, le "petit personnel", quand les plus hautes autorités font la même chose : "Cela peut être de l'incompétence, ou de la corruption"...

Commentaire de pascalou83500. il y a 4 jours
un problème est qu'à Marseille les plus hautes autorités qui sont systématiquement mises au-dessus de tout soupçon, dans un entre-soi social évident, font en sorte que des poursuites ne puissent être établies

Commentaire de Caporale4. il y a 4 jours
Sans une certaine complaisance des autorités ça ne marcherait pas.

Commentaire de Avocatdudiable33. il y a 4 jours
Corruption de basse intensité, c'est comme Sentiment d'insécurité, on minimise pour masquer la réalité.

Commentaire de Mon pedro. il y a 4 jours
A Bruxelles aussi ça marche bien.

Réponse de Caporale4. il y a 4 jours
Il faut sévir sur les dealeurs et aussi les consommateurs implicitement complices voire provocateurs

Commentaire de onde42. il y a 4 jours
ce n'est pas faute des interventions de Darmanin, des donations a la ville, deplacements de Macron- toutes ces belles promesses qui devaient y mettre un terme .

  • Réponse de Insolentiae. il y a 4 jours
    Ils gèrent plus y'en a trop … La France narco état ?

Commentaire de gégé83. il y a 4 jours
Tiens, ils commencent à ouvrir les yeux côté justice, il était temps. Mais comment lutter contre des gens qui engrangent des milliers d'Euro par jour. Certains dans leurs post écrivent "Saisie des bien des narcotrafiquants : logement, véhicules, comptes bancaires" très bien et très juste, j'y rajouterai peines de prison lourdes, effectives et d'office, d/échéance des droits ci/viques, pour les étrange/rs pertes de la nation/alité française avec ren/voi après avoir effectué sa peine de prison. Mais nos fonctionnaires qu'ils soient dans la police ou dans la fonction publique, doivent eux aussi subir les mêmes peines avec impossibilité d'y retravailler. Car il serait difficile pour ces gens payés moins de 2000€ de résister à des montants doublant, voir plus, leur salaire pour une corruption même de basse intensité, sauf à savoir qu'ils peuvent tout perdre s'ils sont pris.

Commentaire de Ouioui92400. il y a 4 jours
La tête dans le mur, ils ouvrent doucement les yeux. Je vois des gens citer l'Italie en exemple, depuis le 19/12/2019 la cour de cassation autorise la culture de cannabis domestique et en quantité raisonnable. Ça fera des millions en moins pour la mafia et selon la juridiction ne nuira pas a la santé publique. Et aussi pas mal de millions pour se concentrer sur les trafics de substances avilissantes qui tuent par surdose

Commentaire de zoukman18. il y a 4 jours
Les magistrats plaident une chose assez claires : des moyens plus durs, et plus en phase avec la réalité du terrain. Comme face à la mafia italienne

Commentaire de ABSINTHE. il y a 4 jours
Le travail des socialistes a toujours eu du mal à être compris ..!!!

  • Réponse de Observateur humain. il y a 4 jours
    Ya que la police municipale qui dépend de la mairie et là il est question de pj et de greffiers.

Commentaire de You_know_what. il y a 4 jours
Il y a quelques pistes pour faire bouger les choses.
Faire quelques exemples chez les fonctionnaires.
Délocalisation des procédures
Saisie des bien des narcotrafiquants : logement, véhicules, comptes bancaires..

Commentaire de koiette. il y a 4 jours
Où sont les soutiens inconditionnels aux fdo?

  • Réponse de dda42. il y a 4 jours
    en pls

Commentaire de Jerlo. il y a 4 jours
Pourquoi de basse et pas de haute ?

Commentaire de 07driver. il y a 4 jours
Et au lieu de tarrir les trafics en légalisant les drogues, on poursuit les consommateurs...
Le monde à l'envers...
Bravo la France !
Réponse de Couics. il y a 4 jours
Heu, sans ces zentils consommateur, pourquoi il y aurait du traffic?...

Commentaire de Pape Yéku. il y a 4 jours
Mettez le g.r.o.s n.e.z c.r.o.c.h.u de macron dedans, il va la gagner cette guerre!

  • Réponse de chinchilla85. il y a 4 jours
    Obsession commune. Sans intérêt.
    Les solutions sont connues. Le modèle est en Italie, dans le combat contre la mafia. Des primes et de la protection pour les repentis, et des moyens pour la justice.
    Quels sont les éléments concrets dans les programmes des anti-Macron (qui est quasi sur le départ) et chez les libéraux européistes ?

Réponse de zoukman18. il y a 4 jours
r.a.c.i.s.t.e

Commentaire de marcantoine. il y a 4 jours
L'avion, unique solution.

Commentaire de Cedric95fr. il y a 4 jours
Marseille quoi ...

  • Réponse de chinchilla85. il y a 4 jours
    Hélas non. Le narco traffic ne cesse de gagner du terrain. Partout, y compris dans les campagnes. Allô.

Commentaire de Droit dans le muret. il y a 4 jours
Et si en première mesure, les peines prévues par le Code Pénal étaient appliquées?
Trafic = 10 ans
Saisie de tous les biens
Procédure de non justification de ressources pour ceux qui vivent avec les trafiquants

· Réponse de dda42. il y a 4 jours
Et si l'on donnait des primes pour saisie de produit interdits suivant la valeur de revente . Un petit pourcentage ça encourage .

Réponse de lecteur_450c177f1dcabefc3b8b4f. il y a 4 jours

© Copyright 20 Minutes

 

(Retour haut) Tant que les crimes et délits de ces réseaux resteront traitées séparément (et impunis) les fonds accumulés serviront à poursuivre les trafics sur d'autres affaires.