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Dérapent dans le département 74 juges administrateurs huissiers notaires avocats gendarmes policiers et sur le reste de la France

Avec la quasi impunité du milieu, les dérives se multiplient. A Grenoble aussi, les juges qui dérapent sont protégés par les confrères ! Au contraire, le procureur Général s'acharne sur les dénonciateurs !

Une Publication de Marianne du 6 septembre 2008 pages 42 , 43 , 44 ,

Des dizaines de procédures commerciales
sont entachées du soupçon
de corruption de magistrat.

signés par des administrateurs judiciaires au profit de magistrats et notamment du juge-commissaire, magistrat professionnel chargé du règlement des procédures commerciales. Il obtient même copie des chèques en question. Vogne dépose plainte mais n'obtient qu'une moue méprisante du parquet en réponse de ses accusations. L'homme ne renonce pas.

Dans la plus grande discrétion, le parquet d'Annecy finit par ouvrir, en 2003, une

enquête préliminaire. Les investigations de la police judiciaire sont accablantes. Une quinzaine de chèques auraient été retrouvés par les enquêteurs, la plupart signés par Me Robert Meynet entre 1995 et 2002 pour un montant global de plusieurs dizaines de milliers de francs. De surcroît, parmi ces « cadeaux » à des magistrats, en 1995 le voyage de noces en Israël de la juge-commissaire Mlle Lamoine, épouse Nève de Mévergnies, aurait entièrement été réglé par l'administrateur judiciaire !
Les faits semblent alors bien établis, mais l'enquête de police se perd curieusement dans les méandres du tribunal d'Annecy. Le dossier est même officiellement égaré puis retrouvé quelques années plus tard... Le procureur, Denis Robert-Charrerau, qui supervise les investigations, n'estime toujours pas nécessaire de lancer des poursuites. Ce sont pourtant

des dizaines de procédures commerciales qui sont entachées du soupçon de corruption de magistrat par un ou des administrateurs judiciaires. Une fois de plus, Fernand Vogne remonte au front. Il dépose une plainte avec constitution de partie civile qui contraint le parquet à ouvrir une information judiciaire confiée au juge d'Annecy Michel Mollin. Le 15 mai dernier, celui-ci a rendu une ordonnance décisive pour la suite de l'histoire.
Dans ce document, dont Marianne a pris connaissance, le magistrat écrit qu'un certain nombre de faits sont prescrits car trop anciens. Non sans malice, il en récapitule quelques-uns, tels « le voyage de noces offert à Mlle Lamoine ou un voyage offert à d'autres magistrats et membres du ministère de la Justice dans les DOM-TOM». Si, d'après lui, aucune poursuite ne peut être engagée sur ces «cadeaux », il indique

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