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Dérapent dans le département 06 : juges huissiers notai-res    manda-taires    a-vo-cat-s po-li-ciers et sur le reste de la France

  Source  Dauphiné Libéré 23/11/06    suites : 1 , 2 , 3 , 4    
    L'express du 29 septembre 2005  Verdict

" ... Renée Le ROUX, la mère, PDG en titre du casino...Jean-Do Fratoni, proche de Jacques Médecin et de la Mafia...Agnès passe à l'ennemi et vend ses parts...trois millions de francs déposé en Suisse, sur un compte ouvert à son amant...Nice, une infatigable vieille dame s'époumone en vain contre l'assassin de sa fille...assise des Alpes-Maritimes... Agnelet... Son défenseur Me François Saint Pierre..."

Liens avec le juge Renard ? Sanction des protecteurs ? Quand ?

Hypothèses, moralité de l'affaire : Agnès, une femme courtisée pour son argent.
Séduite, elle va, contre sa mère, aider à la vente du casino familial, puis, se fait dépouiller par son amant Agnelet et le réseau. Etrangement elle disparaît et son amant se trouve en possession des fonds du casino vendu !
Un franc-maçon en cause. Une emquête baclée volontairement. 30 ans plus tard, comment trouver des preuves de l'assassinat?

Similitude, à Grenoble, mon ex-épouse RAYMOND Janine, pour un ripou GIRAUD son amant, a dilapidé le patrimoine familial en pôts de vin donnés au réseau de la franc-maçonnerie pour obtenir tous les droits. La justice refuse de voir !


(Texte recopié) "...
Faire contre mauvaise fortune bon cœur. Il a planté des tilleuls dans
le jardin et relit les philosophes. N'empêche, à 68 ans, Maurice Agnelet, rêvait
d'une autre retraite. Sans cette épée de Damoclès qui menace ses jours et ses nuits...
Lui qui flamba jadis sur la Côte d'azur, avant de voyager beaucoup, vit pratiquement reclus à Chambéry.
Passeport confisqué, depuis décembre 2000.
Il retrouvera Nice, aujourd'hui, mais pour y répondre de l'assassinat de sa
jeune maîtresse, Agnès Le Roux. Elle était belle, fortunée, en révolte contre son
milieu. Elle a mystérieusement disparu, corps et biens, à la Toussaint 1977.
Voilà près de trente ans...
Cloîtré dans la maison familiale, Agnelet a pu se repasser - dix fois, cent fois -
le film de sa propre existence, Retour aux sources, comme on dit. Ses parents,
jadis, tenaient une boutique de // cuirs et crépùis "
dans la capitale savoyarde.
Juste en face de la mairie.
Au printemps 1936, ces intrépides commerçants déménagent au soleil de Monaco : " A l'époque, c'était
comme partir au Far West !
Ils se sont reconvertis dans les articles de pêche, nous avons vécu là modestement ".
"Je l'ai connue toute gamine"
Maurice est donc né sur le Rocher, mais n'obtiendra
jamais la nationalité monégasque : " Le roi Farouk y a eu droit, pas moi ! C'est un peu le fait du prince ".
Au pays des milliardaires, il a quand même fait son trou, C'est un séducteur.
Pion au collège Stanislas, il veille sur les "petites filles
riches ". Quelques-unes, devenues grandes, suc-
comberont à son charme // quasi-hypnotique ". Lui trace son sillon, poursuit
des études de droit et se targue d'humanisme. À 18 ans, il entre au Grand
Orient de France et finira vénérable de sa loge. Ça
peut toujours servir...
Devenu avocat, marié, père de trois garçons, Agnelet court les honneurs... et toujours les jupons. Il subjugue ainsi Agnès le Roux, de dix ans sa cadette, jeune héritière du "Palais de la Méditerranée ". Amoureux, vraiment? "Je l'ai connue toute gamine, elle venait prendre des cours de piano
dans l'immeuble où nous habitions ".
Renée Le Roux, la mère, PDG en titre du casino, confie une partie de ses intérêts à ce juriste si beau parleur. Du cercle de famille au cercle de jeu...
Cette femme de caractère a besoin de soutien, Jean-Do Fratoni, proche de Jacques
Médecin et de la mafia, lorgne sur son établissement. Renée résiste vaillamment. Elle compte sur
Maurice et s'en mordra les doigts: "J'ai introduit l'agnelet dans la bergerie, et c'était un loup ! "
L'hôtel de la Paix,à Genève...
De fait, un séisme se prépare. Le 30 juin 77, lors d'un conseil d'administration,
Agnès passe à l'ennemi et vend ses parts à Fratoni. Ce mauvais tour ne va pas arranger ses relations - déjà tendues - avec maman. Le"concurrent "corse, contre un gros chèque, vient de s'offrir le Palais de la Méditerranée.
Quatre mois après sa " trahison ", la jeune femme gagne l'arrière-pays niçois au volant de sa Range Rover. Personne ne la reverra, et sa voiture pas davantage.
Disparue ! Comme les trois millions de francs déposés en Suisse, sur un compte ouvert avec son amant. Lequel ne traîne pas pour retirer la somme. Cette indélicatesse lui vaudra, en 1985, deux ans de prison pour" détournement de fonds ".
Concernant le meurtre, après deux mois de détention provisoire, Agnelet bénéficie d'un non-lieu. Bien sûr, il avait un mobile : l'argent. Bien sûr, il louvoie, embrouille les enquêteurs,
accumule les contradictions. Son comportement est fuyant, railleur, parfois cynique.
Chez lui, on découvre même la photocopie d'un message d'adieu d'Agnès,
son journal intime et des annotations personnelles largement compromettantes.
Mais les preuves formelles manquent. Et surtout, l'accusé a un alibi. Une autre de ses maîtresses, qui sera bientôt son épouse, lui sauve la mise. Françoise Lausseure, richissime propriétaire d'un laboratoire
pharmaceutique, se montre catégorique ; "Maurice
était avec moi, pendant le week-end de la Toussaint ". Adresse ?" A Genève, hôtel de la Paix ".
Le cocu"
de l'alibi
Non-lieu, donc. Agnelet est rayé du barreau, seul, fauché, mais libre. S'ouvre une
période de vache maigre, " Rmiste " dans les rues de
Lyon...
La dèche s'arrête en 1995.
Ses parents meurent, il hérite, La vie est belle, à nou