User-agent: Mediapartners-Google* Disallow:POLICIERS CONTRE Décédé En sécurité entre les MAINS DE LA POLICE DE GRASSE : UN JEUNE mort étouffé

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Des policiers qui sont la honte de la police ! Leurs permettre d'échapper à la justice comme ceux de Grenoble est pire ! !
Une publication de LePost.fr
Mort après une interpellation à Grasse: l'autopsie

Grasse , Alpes maritimes , Tunis , bavure policière grasse , Abdelhakim Ajimi , bavure policière

Par La rédaction du Post
le 14/05/2008 à 09:16, vu 25507 fois, 161
L'autopsie d'A. Ajimi, prévue ce mardi à Nice, devrait permettre d'en savoir plus sur le drame de vendredi , à Grasse . Le parquet de Tunis a ouvert une enquête.

Que s'est-il passé vendredi après-midi, en plein centre de Grasse , dans les Alpes-Maritimes?

Abdelhakim Ajimi, 22 ans, est mort après une interpellation .

Que dit la police?
"Il a fait une crise de nerfs dans une agence bancaire (car il ne pouvait pas retirer d'argent, selon Nice-Matin) et s'est montré violent et agressif" explique au Post Christian Toussaint Duwast, du syndicat de police Alliance, avant d'ajouter: "Nous déplorons sa mort."

Tandis que l'IGPN (la police des polices) mène l'enquête, du côté des témoins, c'est l'indignation. Extraits.

Ludovic Gérard, maître-chien, témoin, au Parisien:
"Le jeune était déjà menotté, la face contre le sol. Un des policiers, en civil, lui avait déjà empoigné un bras et lui tournait le coude pour l'immobiliser. Il était déjà violet. J'ai entendu le jeune qui gémissait " J'étouffe! J'étouffe! " J'ai crié "Arrêtez-vous, vous voyez bien qu'il n'a plus d'oxygène!" Un policier m'a répondu "Mêlez-vous de ce qui vous regarde." Un autre policier m'a dit "Vous ne savez pas ce qu'il a fait" et m'a menacé de m'emmener au commissariat si je ne me taisais pas (...) J'ai voulu filmer avec mon portable. Mais, le temps que je libère un peu d'espace pour la vidéo, ils ont voulu me le faire confisquer par les municipaux." Ludovic a assisté, selon ses propres termes, à un "tabassage en règle" .

Un témoignage confirmé par Layla Picout, étudiante, au Parisien, ainsi qu'un autre témoin, à l'AFP.

Que dit le père?
" Les policiers s'y sont pris à trois pour frapper un jeune de 22 ans maigre comme un clou. Je ne comprends pas" déplore-t-il au Post .

Que dit sa petite soeur?
"C'est le plus calme de la famille" raconte au Post Ekram Ajimi, 14 ans.

Que dit l'avocat de son père?
" Nous ne contestons pas l'interpellation, mais la méthode employée, disproportionnée par rapport à l'objectif poursuivi" déclare au Post Maître Sylvain Pont, un des avocats de Boubaker Ajimi, 50 ans, père d'Abdelhakim.

Que dit le préfet?
"Aucun élément ne permet actuellement de mettre en cause l'action des fonctionnaires" de police, a quant à lui précisé le préfet des Alpes-Maritimes Dominique Vian.

Le jeune homme avait été interné trois fois dans des hôpitaux psychiatriques. Fumeur de cannabis, il faisait l'objet de poursuites judiciaires pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.

Une autopsie est prévue demain mardi à Nice.

Le parquet de Tunis a ouvert une enquête mardi (merci à Tian de nous l'avoir signalé).

Plusieurs associations tunisiennes ont aussi exprimé "leur consternation" et demandé que "toute la lumière soit faite sur le drame".