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N° 2435 - DU 2 AU 8 MAI 2008- laTribune de Vienne - Une preuve de plus à Grenoble qui montre comment des
juges protègent l'affairisme crapuleux de certains francs-maçons !
Combien d'affaires enterrées de la même façon à Grenoble ? Quels sont les magistrats responsables ? Des révisions s' imposent.


Escroquerie et abus de biens sociaux.
Victime d'un comlot
"maçonnique"

Une affaire pleine de rebondissement, après avoir été jugé une première fois à Grenoble, une escroquerie revient devant le parquet de Vienne.

Claude, chef d'entreprise de la société IME à La Verpillière comparait devant le tribunal cor­rectionnel de Vienne pour "escroquerie, abus de bien sociaux et usage de faux document administratif » Christophe, qui avait réalisé un audit financier de IME, est, lui, convoqué pour « escroquerie ». Les faits qui amènent ces deux hommes à la barre se sont déroulés, il y a plus de huit ans, et jugés une première fois par le tribunal de Grenoble qui avait déclaré un non-lieu.
Mais après l'appel du Crédit Agricole qui figurait parmi les victimes, le tribunal avait finalement renvoyé l'affaire devant le tribunal de Vienne.
Claude est un féru de franc-maçonnerie. II rencontre à la fin des années 1990 Monsieur "K" qui se trouve être le responsable d'une loge franc-maçonne. Monsieur "K" ne travaille pas et quémande à Claude un poste dans sa société. Il va jusqu'à invi­ter le chef d'entreprise à une réunion en lui indiquant qu'il a le profil pour être initié dans le cercle fermé des francs- maçons. Des liens se nouent. Claude fini par l'engager comme directeur général. Pour le président d'IME, c'est là que les ennuis commen­cent. Alors que sa société qui ren­contre des difficultés ne peut pas répondre à un appel d'offres, Monsieur"K" va lui proposer un faux document lui permettant justement de répondre à cet appel d'offres. Le délit est ainsi contracté. Devant ses juges,

Claude tente une explication :
« je ne pensais pas que cet acte porterait à conséquence.., il m'a­vait assuré qu'il n'y aurait pas de problème ! »
Claude, pour sa part, assume les faits : « je savais que c'était un faux et je 1'est signé ». Voilà pour le faux document, quant aux abus de biens sociaux, ils proviennent du fait que Claude passait les frais de sa voiture personnel sur le compte de la société : « j'avais des problèmes de famille et j'utilisais mon véhicule personnel pour le compte de la société ; j'étais le seul commercial national et je faisais plus de 100 000 km par an... Quand les impôts ont rejeté mes frais en bloc; j'ai craqué ! »
Pour l'escroquerie, il rejette la faute sur Christophe à qui il a sous-traité la réalisation d'un

audit financier. En accord avec la Banque, Christophe avait mis en place un important découvert, autorisé pour le paiement des factures clients. Pour ce dernier, il s'agissait de règlements qui n auraient pas été versés sur les bons comptes bancaires. L'auditeur financier leur aurait demandé de couvrir une même facture à plusieurs reprises. Après trois heures trente d'audience, les noeuds du problème com­mencent tout juste à faire surface et ... Christophe se défend:

je ne suis responsable de rien, je n'était mène plus en mission dans la société': Devant les témoignages accablants, la com­plexité de l'affaire, le juge lâche, ironique, « C'est le troisième homme ! Vous êtes sûrement vic­time d'un complot maçonnique »

I. A.